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Récit complet

Le récit est un peu long...nous sommes en train de rédiger un résumé...patience !

  [19-07-2004] Départ  
     
 

Départ d’Orly à 7h15 le matin heure locale, arrivée à Madrid 2h plus tard. Changement pour San-jose via Miami…
Passons sur les repas en vol, tout le monde connaît.
Les fumeurs, accrochez-vous, pas de possibilités de faire de « pause » sur le continent américain…A ce qu’il paraît, un local spécial est réservé à cet effet mais nous ne l’avons pas trouvé…

Mais attardons-nous sur le transit à Miami…

Dans l’avion, 2h00 avant l’arrivée, les charmantes hôtesse espagnoles (on est sur Iberia) distribuent aux passagers les formulaires nécessaires au transit ou à l’entrée sur le continent américain. Chaque passager doit en remplir deux.
On s’amuse deux heures...puis on s’impatiente pour enfin s’énerver tellement les inventeurs de ces formulaires sont allés contre la logique…
Arrivés à l’aéroport, contrôle des formulaires (entre autre) et à la moindre faute, au moindre décalage (et il y a forcément une erreur quelque part…) il faut recommencer. On refera le formulaire 3 fois, pendant 1h30 puisque le personnel sensé aider les passagers se résume par une policière derrière son guichet pour environ 100 passagers…et tout ça pour que cette même policière finisse par le remplir elle-même…champions de l’organisation !!!

Cette fois ça y est, on décolle de la Floride pour survoler le golfe du Mexique, puis le Nicaragua et enfin le Costa Rica, tellement étroit que de l’avion on aperçoit très facilement les deux océans. Nos cœurs commencent à s’emballer, la galère des transports touche à sa fin, cette fois, on y est !

 
   
  [19-07-2004] "Attérissage"  
     
 

Atterissage sur la piste de San José qui nous permet d’avoir un premier aperçu du pays : palmiers / bananiers dans les jardins bordant l’aéroport, la ville entourée de montagnes, nous sommes bien sous les tropiques, sur la chaine des […] il est 17h30, la nuit tombe déjà, la pluie aussi…
A la sortie de l’aéroport, une nuée de taxis attend les touristes. Nous prenons un taxi officiel pour notre hôtel réservé depuis la France… 3$ pour nous emmener à Alajuela, au Coconut Hotel (30$ la chambre double avec ptit dej…très cher, il y a beaucoup mieux), tenu par des allemands parlant à peine anglais…

La responsable nous apprend que nous ne logerons pas à l’hotel mais dans une maison particulière à quelques rues de là ou elle nous conduit à pied. Le quartier a l’air paisible, personne dehors, mais une chose nous interpelle dès le premier coup d’œil : toutes les maisons sont barricadées derrière des grilles de 2m de haut et un chien en garde l’entrée.

On pose nos sacs (on a la maison pour nous tous seuls) et on fait le tour du proprio. On se retrouve dehors et Nat referme la porte derrière elle…avec les clés à l’intérieur !!! Retour à l’hôtel, Nat n’est pas rassurée, tout est étranger, il fait nuit et les seuls bruits que nous entendons sont les chiens qui hurlent dès qu’on passe près d'une maison…

Tout rentre dans l’ordre et nous passons notre première nuit au Costa Rica.

 
   
  [20-07-2004] 1er Jour ALAJUELA  
     
 

Réveil vers 6h00 du mat, ptit dej et départ avec nos sacs pour le Mango Verde Hotel, très bonne adresse pour un court séjour à Alajuela, pas excessif, 20$ pour la nuit, sans ptit dej mais avec possibilité de cuisiner. C’est en plein centre ville, il y a un supermarché pas loin et tous les commerces nécessaires. Le patio est très agréable et habité par un lapin blanc (Bugs Bunny) et une tortue de terre. Il y a un coin lecture avec tout un tas de bouquins sur le Costa Rica dans plusieurs langues...et des hamacs !

On part se promener un peu pour avoir un premier aperçu du pays et des gens.


Alajuela :
Petite ville accolée à la capitale Sans Jose. C'est provincial, très animé : des voitures américaines partout, des fils électriques quadrillent le ciel.
On aperçoit les montagnes centrales au loin.
Les ticos nous regardent avec insistance, on doit être quasiment les seuls touristes à être de sortie et à se balader dans les quartiers d'Alajuela. Les jeunes filles sont habillées à la "Jennifer", fringues voyantes, taille basse. Elles son toutes un peu enveloppées mais ne semblent pas complexées du tout :) Natacha se fait mater par beaucoup d'hommes, on sent la chaleur latina !!! Quant à moi, ma barbe rousse et ma tignasse m'empêchent définitivement de passer inapperçu.

Ah, j'allais oublier les fossés des égouts de la ville...Pour faire face aux intempéries puissantes de ces latitudes et écouler l'eau de pluie facilement, les rues sont bordées de fossés de 50-60 cm de profondeur sur 1m de large environ...des 'ponts' en ferraille permettent de traverser mais attention, regardez où vous marchez ou c'est la fin du voyage...


Le soir, on mange dans le seul vrai restaurant ouvert (pas un 'soda' ni un fastfood). Sympa mais c'est jour de match de foot, 1/2 finale de la Copa America, Colombie-Argentine qui se soldera par la victoire de l'Argentine 3-0. La salle du restaurant compte 3 télés...quelle que soit le place où l'on s'assoit, on a une télé en face, histoire de ne rien manquer. Les Ticos sont heureux du dénouement du match puisque la Colombie avait éliminé le Costa-Rica en 1/4, 4-2.

Retour à l'hotel pour prendre une douche et se coucher...ce n'est qu'à cet instant que l'on comprend le fonctionnement de l'eau chaude dans les douches...(il faut très peu de débit pour que le chauffe eau s'enclenche)

 
   
  [21-07-2004] 2eme Jour DEPART POUR LA FORTUNA  
     
 

Réveil à 6h00 pour prendre le bus de La Fortuna qui part à 8h30 d'Alajuela. On paye notre hôtel 25$ à Jesus, le jeune de la réception (très sympa!).
Arrivé à l'arrêt de bus, on nous dit que le départ est à 9h30. L'heure d'attente passe très vite, on discute avec les gens autour qui n'hésitent pas à venir faire un brin de conversation avec nous, au contraire. La plupart des personnes à proximité de l'arrêt de bus sont des vendeurs (fruits, briquets, chips, parapluie, sodas, boucles d'oreilles etc...).
Nous discutons avec un jeune de 23 ans, Léo, qui veut améliorer son français, il est vendeur de fruits. A chaque bus, il annonce la destination en criant et entre dans le bus pour vendre sa marchandise. Il revient vers nous tous les 1/4 d'heures pour nous dire s'il y a du nouveau à propos de notre bus qui décidemment n'arrive pas.
Le départ sera finalement à 12h15 (!). Ce retard nous aura permis de gouter un délicieux beignet de pommes de terres et viande pour moi et un Almojabana, spécialité colombienne, sorte de brioche au fromage chaude pour Natacha qui ADORE !!! ("No me gusta mucho la carne", qu'elle a dit au monsieur).

Léo vient nous prévenir que le bus arrive bientôt. Nous sortons et partons sur la route de La Fortuna.

Dans le bus, beaucoup de monde, des gens debouts... Pas mal d'arrêts un peu n'importe où sur la route (même sur la voie rapide!!), tant et si bien que les portes du bus restent ouvertes en permanence...sympa la sécurité, surtout que quelques uns sont debout quasiment au dessus de la route, mais tout va bien. On se demande si nous, en France, ne faisont pas trop de "sécuritaire" :-)

Arrêt à San Carlos pour fumer une clope et se dégourdir les jambes...Je sors et Nat vient me demander de garder les sacs pour qu'elle puisse, elle aussi, se dégourdir les jambes. On rentre dans le bus en réussissant à s'assoire l'un à côté de l'autres et là Natacha s'apercoit qu'il lui manque son sac à main...
Grosse panique à bord, on regarde sous les sièges, on demande aux gens autour de regarder partout mais rien...Au bout d'un quart d'heure, Natacha demande même à nos voisins d'ouvrir leurs sacs pour vérifier. Les gens optempèrent gentiement et compatissent à notre malheur.
On fait le point : Le passeport de Natacha, nos deux cartes de crédit et un peu de liquide nous ont été volés.

En arrivant à La Fortuna, même pas le temps de voir le volcan qui pourtant domine la ville, direction le "Tourist Information Center" pour poser nos sacs et téléphoner en France. Il est situé juste en face de l'arrêt du bus et est tenu par des américains. Il s'agit en fait d'un travel tour bien commercial mais qui informe les touristes sans problème. Les gens de l'accueil sont trsè sympas et réagissent très bien en nous voyant arriver completement paniqués.

On fait opposition sur nos cartes, on appelle l'ambassade pour le passeport et on va porter plainte au commissariat de police. C'est d'ailleur bien compliqué de porter plainte, le policier n'est pas concentré, il y a match à la télé et toute la caserne regarde...On y arrive finalement.
Bilan du vol : nous n'avons plus de carte de crédit, Natacha n'a plus de passeport et tous les travellers qu'il nous reste sont à son nom. Heureusement, nous avions photocopié les passeports, les RIBS, le reçu des travellers, enfin tout quoi...

Si quelque chose de semblable vous arrive, le seul papier important, c'est le duplicata de la plainte. Grâce à lui, nous avons pu retirer l'argent de nos travellers sans trop de problème.

On rentre à l'hotel La Amistad, à la sortie de La Fortuna vers le volcan. Il borde la route principale. La chambre est correcte (30$ la nuit sans ptit dej') avec télé, ventilateur, douche chaude et 2 lits (un pour les sacs, un pour nous).

On s'endort crevés par notre aventure du jour...le voyage continue, contrairement à ce qu'on a pensé suite au vol (on n'en menait pas large !)

 
   
  [22-07-2004] 3eme Jour LA FORTUNA (La Catarata, les thermes Baldi)  
     
 

Réveil mis à 7h00, réveil effectif 6h00 (on a pris le rythme !). Je sors de la chambre sans faire de bruit, Natacha dors encore. Je vais directement au milieu de la route pour voir si le volcan est dégagé...Rien, un épais nuage est accroché au dôme, on ne voit que la base.

Il nous reste quelques démarches à faire : appeler MAIF assistance pour essayer de récupérer de l'argent. L'assurance nous accorde 600$ que l'on ira chercher à San Jose.

On rentre à l'hôtel se préparer pour une petite balade à la Catarata La Fortuna, chute d'eau de 70m à 5 km de là. Il est 11h00 et on ne se rend pas compte qu'il fait très chaud (il doit faire 30°)...on en oublie même la bouteille d'eau !
Sur le trajet, Nat commence à avoir mal au crâne.Les 5 km se transforment en 6 ou 7, nous commençons à penser que les distances, malgré l'unité en km, ne sont pas appréciées de la même façon par les ticos. On en aura confirmation 2 fois par la suite !
Heureusement, un couple d'américains très gentils (tiens, des américains gentils !) nous prend en stop dans une montée et nous amène vers l'entrée de la chute. On revera ce couple d'américains à San José, dans une boutique de CD ainsi qu'à Quepos :))
La chute est superbe, encaissée dans une jungle luxuriante. Le coin est volcanique et on peut voir sur les parois des formations comme celles de la chaussée des géants en Irlande. On reste 2 heures (Nat s'achète des boucles d'oreilles) et on rentre en taxi...:-)

Natacha reste à l'hôtel faire une sieste (ça va pas très fort) et je vais me promener dans les rues adjacentes à la rue principale pour observer et prendre des photos. Je passe faire des courses au "supermercado" du coin. Pain de mie et fromage, euh, comment dire, en plastique, sans gout ...c'est pas terrible mais ça nous remplira le ventre et rappelez-vous qu'on n'a plus trop d'argent :-)))

Le soir, on part en taxi pour le Baldi Thermae. Le pied : 10 bassins d'eau chaude arrivant directement du volcan (de 35 à 63 °C), un bar circulaire ou l'on boit son Imperial avec de l'eau jusqu'à la taille, en maillot de bain, un jardin tropical aménagé !
Les thermes de trouvent sur le flanc du volcan que l'on peut l'apercevoir depuis plusieurs bassins mais ce soir le temps ne nous permet pas de voir les coulées de laves, même une fois la nuit tombée.
On reste 1h30, et on reprend le taxi juste avant l'arrivée de plusieurs cars d'américains...on a eu chaud :-)

 
   
  [23-07-2004] 4eme Jour LA FORTUNA (Parque Nacional Arenal)  
     
 

Reveil à 6h00...le volcan est toujours caché par les nuages...
Nat n'est pas tellement mieux ce matin, toujours mal au crâne. On va ptit déjeuner au Lava Rocks Cafe, notre adresse habituelle (pas grand monde...), au milieu des heliconias et des colibris !
Natacha a des nausées pendant le repas. Elle rentre à l'hôtel prendre un spasphon, s'allonge et vomit ses bananes/pan cakes/pastèque sur le carrelage. Heureusement, je ne suis pas là. Par contre, quand je rentre, l'odeur est insuportable, la chaleur aidant.

Natacha se repose 2 heures et on se prépare pour la visite du Parque Nacional Arenal. On prend un taxi qui nous dépose au croisement qui mène au parc, le chauffeur nous dit que l'entrée est à 1 km.
Bien sûr, le km se transforme en 5 km et une fois arrivés à l'entrée, on en a déjà plein les pattes (mais le trajet était vraiment très agréable, personne :))) Il est midi...il doit faire 35°C

De l'entrée du parc, il faut encore marcher 1 km (1 vrai km) pour arriver à l'observatoire du volcan. Sur le trajet, des fourmis coupeuses de feuilles tracent leurs autoroutes de plusieurs dizaines de mètres. Le souffle du volcan nous fait presque sursauter ! On l'entend à intervalle régulier (toutes les heures).

Retour à l'entrée pour Nat qui décidément ne va pas très fort. Je pars seul vers la coulée de lave décrite dans le guide, à 3 km de là. Le spactacle est magnifique : après avoir traversé 500m de jungle, j'escalade les flancs de la coulée pour me retrouver en hauteur. Devant moi, le volcan, très proche, derrière, le lac Arenal, à ma droite, de la jungle, à ma gauche, de la jungle... C'est superbe, le volcan est quasiment découvert entièrement !
J'aurai pu rester là des heures si un des nuages menaçant et le tonnerre n'étaient pas apparus. Je rentre en vitesse vers l'entrée rejoindre Natacha qui m'attendait sous un arbre, accompagnées des poules du gardien :-)
L'orage s'abat sur nous au moment où nous nous rejoingnons, pas un petit orage de chez nous, plutôt un orage de montagne, qui dure longtemps. C'est le seul moment du séjour où nous mettrons nos ponchos...
Nous demandons un téléphone pour appeler un taxi...pas de téléphone à l'entrée du parc. Heureusement, un couple de canadiens nous amène sur la route principale où se trouve une cabane de police et un téléphone. Le policier, très sympa, nous appelle un taxi.

Nous arrivons à l'hôtel vers 16h, Nat s'endort et moi je vais manger au Lava Rocks un Arroz con pollo et une Imperial. Je rentre, Nat ne va toujours pas mieux et nous décidons d'aller à la Clinica Publica (on va pas jouer nos touristes pleins de thunes et consulter le médecin privé). La consultation est de 11 500 c (25$), médicaments compris.
Le système est génial : après la consultation, pas besoin d'aller à la pharmacie, elle se trouve dans la clinique. Les médicaments sont donnés à l'unité et conditionnés sur place. Des panneaux à pictogrammes expliquent aux non lecteurs la posologie des médicaments (c'est pas en France que l'on verrait ça !).

On réserve un bus rapide pour se rendre à San José le lendemain (25$/pers) pour éviter à Nat un voyage trop pénible, et aussi pour aller plus vite. Nous réservons une chambre double aux Costa Rica Backpackers de SJ. On va manger une pizza puis nous rentrons à l'hotel profiter de notre seule soirée devant la télé (TV5 "A plus Pollux" + Marc Olivier Fogiel), on s'endort vers minuit :-)

 
   
  [24-07-2004] 5eme Jour SAN JOSE  
     
 

Arrivée à San Jose au terminus du mini-bus : le Best Western Hôtel. On prend un taxi pour le Costa Rica BackPackers pour 6$...on se fait arnaquer. En fait, le taxi n'avait pas remis à 0 son compteur. Pour info, les taxis de San Jose doivent remettre leur compteur à 265 c à chaque nouveau client. N'hésitez pas à en faire la remarque si ce n'est pas le cas.

On apprend en arrivant que la chambre réservée la veille n'a pas été retenue, les réservations ne se faisant pas par téléphone. Nous nous installons dans un des nombreux dortoires de l'auberge de jeunesse (9€ par pers et par nuit). L'ambiance est très sympa : beaucoup de nationalités différentes, tous plus ou moins "routards" et très sociables. Les services offerts au Costa Rica Backpackers sont nombreux : salle informatique avec connexion à Internet gratuite, thé/café gratuits à volonté, réservation de taxis, salle de dépot des bagages fermée à clé et surveillée etc.
Cette solution d'hébergement est idéale pour visiter le CR. Vous laissez vos gros sacs en dépot et partez avec un plus petit pour 3-4 jours visiter une autre partie du pays. Il est aussi possible de faire des lessives, mais à un prix assez élevé.

Le soir, dîner chez Pizza Hut à 2 minutes de là...

 
   
  [25-07-2004] 6eme Jour SAN JOSE  
     
 

Levé vers 10h00 malgré le dortoir, on devait être crevés !

Départ à pied pour le centre en vue de visiter le musée de l'Or, principal musée de San Jose. En partant, nous réserons une chambre double pour la nuit suivante (18€ la chambre double contre 2 x 9€ pour deux lits en dortoire...ya pas photo !).
On se perd un peu pour arriver dans le centre, il n'y a pas de panneaux, pas de direction, c'est un peu dur e s'y retrouver. Par contre, après quelques promenades, on se rend vite compte que la ville est assez petite.

L'avenue centrale (Avenida Centrale, piétonne) est très animée : des magasins partous, des vendeurs de billets de lotterie crient à chaque coin de rue, des vendeur ambulants portent tout et n'importe quoi...

Le musée de l'or : Présentation superbe, textes bilingues espagnol/anglais. La porte d'entrée est digne d'une porte de coffre fort de la banque centrale américaine.
Le musée retrace l'artisanat de poterie, or et bronze depuis l'apparition des premiers habitants du pays. Des kilos d'or sont présentés au visiteur sous forme de pépites, bijoux, outils, mobilier... Compter au moins 2 bonnes heures de visite.

On fait quelques courses dans un super pour le soir (pâtes à la sauce tomate et une pastèque que l'on oubliera dans le frigo commun, et toblerone). Glandouille à l'auberge de jeunesse le reste de la journée, au bord de la piscine en lisant un bon bouquin.

 
   
  [26-07-2004] 7eme Jour SAN JOSE - MANUEL ANTONIO  
     
 

Départ pour l'ambassade de France. Natacha remplit une demande de création de passeport sans lequel elle ne peut pas sortir du pays.

De l'ambassade, nous prenon un taxi pour rencontrer le correspondant d'Inter Assistance, dans un quartier de l'Est de la ville (l'ambassade est à l'Ouest), on traverse en 1/4 d'heures.

Evidemment, l'argent n'est pas encore disponible et nous rentrons à l'auberge pour attendre. A 14h00, nous repartons pour récupérer l'argent. Cette fois-ci c'est bon, nous créditons notre porte feuille de 600$ supplémentaire, en liquide bien sûr, va falloir faire attention :)

On se précipite vers le terminal de bus pour partir rapidement sur la côte pacifique. Le bus est à 16h00 et nous arrivons à Manuel Antonio vers 20h00.

Il fait nuit, il pleut, les restaurants et hôtels s'éclairent à la bougie, un arbre vient de tomber sur la ligne électrique alimentant le quartier.

Nous nous installons dans l'auberge de jeunesse "Costa Linda". Notre chambre est au dernier étage, c'est sale (insectes écrasés sur les murs au fil dans ans) et les gouttes de pluie sur le toit en taule nous présagent un bonne nuit de someil. Un espace de 10cm entre le toit et le mur de la chambre fait passer tous les bruits de la jungle qui borde l'auberge, on est à 500m de l'entrée du parc. L'écriteau de la chambre nous laisse perplexes mais heureusement, nous avions amené une moustiquaire, ce qui nous permettra de passer une nuit relativement calme.

Avant de se coucher, balade de nuit sur la plage avec le bruit des vagues. La nuit est noire, sans étoiles ni lune, on pourrait très bien être sur une plage bretonne en été, la sentation que nous avons ce soir là est très particulière.

 
   
  [27-07-2004] 8eme Jour PARC MANUEL ANTONIO  
     
 

Debout tôt (vers 6h30), direction la plage. Le coin est magnifique, plage bordée de palmiers, ilots semés à quelques encablures recouverts de végétation. Quelques pélicans volent lourdement au raz de l'eau et une frégate plane au dessus de nous...

Dès 8h00, nous sommes dans le parc Manuel Antonio. La mer est haute si bien que des passeurs font traverser un guêt aux quelques touristes matinaux, moyennant une petite commission (100c).

L'entrée du parc est de 7$, sans guide ni jumelles. On se demande si on va voir quelque chose, c'est notre grande première dans un parc et nos yeux ne sont pas habitués. Au bout d'une minute, nous apercevons un agouti, sorte de gros hamster (de la taille d'un chat), sous des racines, cherchant de la nourriture. Plus loin, plusieurs iguanes immobiles, dans le creu d'un arbre ou sur le sable, se laissent regarder sans souci.

Les plages du parc (où il est possible de se baigner) sont, parait-il, parmis les plus belles du pays. Très courtes, entourées de jungle, elles s'ouvrent sur la pacifique. On se sent seuls au monde, c'est le paradi !

En haut d'un arbre, nous apercevons notre premier paresseux, presque immobile, accroché à sa branche par ses puissantes griffes. Nous verrons plus tard quelques singes écureuil qui se poursuivent en sautant de branche en branche, des crabes rouges à plusieurs mètres du rivage, dans les talus qui bordent le chemin, des araignées, des lézards verts, une espèce de gros millepattes et de magnifiques papillons.

Un chemin permet de monter jusqu'à un panorama qui nous permet d'avoir une vision d'ensemble du parc et du pacifique.

A 11h00, nous rentrons à l'auberge pour enlever déménager nos sacs vers l'hôtel d'à côté, beaucoup plus cher (40$) et beaucoup plus confortable. La chambre a l'air conditionné, télécommandé à distance...le luxe pour nous :)

On passe l'après midi à la plage, on se baigne dans l'eau à 26 °, on joue dans les vagues...dur le voyage ;-)

 

 
   
  [28-07-2004] 9eme Jour MANUEL ANTONIO - QUEPOS  
     
 

Levé à 6h00, on a pris le rythme. Balade matinale sur la plage déserte, puis café en bord de mer dans un soda. J'adore regarder une ville qui se réveille. Un bâtiment est en contruction au bord de l'eau, les ouvriers commencent leur travail vers 7h00.

Le matin, nous louons un transat pour 2 (1500c la journée, 3$) et nous lézardons sous le soleil voilé.

On se dépêche de rentrer à l'hôtel pour re-déménager et nous partons en bus nous installer à Quepos, la ville principale, à 5 minutes de là. Notre hôtel : le Mar y Luna, est tenu par un vieil homme très gentil, son fils et sa fille. On prend la chambre face au balcon commun avec vue sur mer...la chambre est petite mais le prix est correct : 18$. Les clients sont à majorité des routards, on en rencontre quelques uns dans le patio où il est posible d'entreposer des provisions dans le frigo collectif.

On finit la journée par une balade sur la plage minicipale, puis sur le port. De la plage de Quepos, on aperçoit au loin la mangrove que des vendeurs de "tours" proposent de visiter pour une somme exhorbitante.
Le port est le point de départ des bateaux de pêche au gros, activité principale de la ville. On se promène sur le ponton quasi désert en cette saison, au milieu des pélicans. On rentre par le centre ville faire le tour des magasins et des restos.

Le soir, nous dînons au "El Gran Escape", très très bon restau italien, l'accueuil est très agréable et le repas délicieux.

 
   
  [29-07-2004] 10eme Jour QUEPOS  
     
 

Vers 9h, nous partons en bus pour la plage de Manuel Antonio, nous louons 2 transats et un body board (2,50 $ l'heure). Les vagues aujourd'hui sont plus grosses (voire trop grosses), il y a des surfeurs partout, des oiseaux à regarder...et malheureusement, pas mal de touristes aussi. Le ciel est couvert mais il fait très chaud (environ 35-40°). Le pacifique nous rafraichit. Jamais je ne suis resté aussi longtemps dans l'eau !

On déguste notre énorme ananas sur le transat devant les yeux écarquillés des autres touristes, voire même des locaux... Il est très gros, mais on le fini quand même, tellement il est bon !

On part ensuite de l'autre côté de la plage, où il y a moins de monde puis nous décidons de rejoindre la route principale en remontant tranquillement. On va finalement se faire 3 bon km de route de montagne, en tongs...décidément, dès qu'on dévie un peu de la route prévue, on se perd !!!

Au bout d'1h30 de montée nous faisons halte au cafe Milagro, conseillé par le guide. Très bonne adresse, endroit charmant, mais très cher.

Le soir, on mange dans un bar près de l'hôtel, repère des pêcheurs au gros, puis on se couche tôt, le bus de demain est à 6h30 direction San Jose pour prendre la correspondance pour Cahuita et la côte Caraïbe. Une bonne journée nous attend !

 
   
  [30-07-2004] 11eme Jour QUEPOS - SAN JOSE - CAHUITA  
     
 

Réveil à 5h00. Nous prenons le bus collectif pour San Jose. Le bus est rempli d'écoliers en uniforme allant à l'école. Ils sont déposés un peu partout sur la route.

Le bus arrive à 10h30 à San Jose. Nous changeons quelques travellers chèques, aucune banque à Cahuita, puis nous faisons des photos d'identité pour Nat (passeport).

Nous nous rendons au terminal de bus à destination de la côte Caraïbes, départ à 13h45. Arrivée à Cahuita à 18h00 (et il fait nuit).

Là encore, tout est différent du reste du voyage. Cahuita est un tout petit village parcourus de chemins de terre. La première route goudronnée est à 2km de là. Les maisons en bois ou en taule sont typiques, colorées. Les habitants sont principalement des blacks dont la plupart ont le look rasta. Ils se baladent sur des vélos dont les guidons font penser à une harley...cool man !! Les gamins sont pieds nus dans la poussière...

On pose nos sacs à la Cabinas Brigitte, à 20 de la Playa Negra, à l'ouest du village. En y allant, on se fait bercer par d'un côté le bruit des vagues, et de l'autre le reggae diffusé dans tous les restos, bars, commerces...
Tout à coup, un rasta sort des palmiers bordant la plage et commence à tchatcher avec nous en anglais/espagnol/français/. l porte une longue machette et un gros sac en toile de jute. Tout à fait le stéréotype du rasta qui sort de sa jungle. Bien sûr il nous propose de la marijuana, que nous refusons, puis une noix de coco...enfin bref, il a l'air très original et surtout assez pauvre.

Les Cabinas Brigitte sont assez chères (25$ avec ptit dej succulent), pas très propres, mais il s'agit en fait de bungalos indépendants, isolés dans un jardin tropical. Le propriétaire organise aussi des balades à cheval. Nous changerons encore une fois d'hébergement pour une cabina un peu moins chère.

On part boire un coup dans un bar juste à côté (Chao's Paradise) puis nous partons devant l'arrivée massive d'un groupe d'américains trop bruyants à notre goût. Nous traversons la route pour arriver au Reggae Restaurant, tenu par un jeune très sympatique. Pas de carte, pas de prix...mais c'est très bon (poisson grillé) et pas très cher ! Eviemment, nous mangeons sur un air de Bob Marley.

 

 
   
  [31-07-2004] 12eme Jour CAHUITA  
     
 

Levé à 6h00, petit déjeuner aux Cabinas Brigitte : pan cakes aux bananes et miel, oeufs brouillés, tomate et fromage jus d'orange, café con leche...

On part repérer le lieux à pied : La playa Negra est à 1 minute, bordée de cocotiers et de plateaux de madrépores, parsemée de bois flottés. Nous rentrons pour transférer nos sacs dans notre nouvelle cabinas, à 2 minutes. Pendant que Natacha s'installe, je vais me promener dans le village pour voir où se trouve l'entrée du parc. Je découvre la playa blanca et l'entrée du parc national de cahuita.

Nous allons déjeuner au Carribean Roots Restaurant, dans le centre du village. Le guide mentionnait un service très lent. Il n'en est rien, mais la nourriture n'est pas extraordinaire et correspond bien au prix inférieur de moitié au prix habituels.

L'après midi, baignade sur la playa blanca, l'eau à 25° est translucide, le top !

Nous rentrons vers 16h00 et croisons Garvin le rastaman sur le chemin. Il nous invite à le suivre jusqu'à sa 'maison'...une pièce en béton dans la forêt au bord de l'eau. Là, il nous prépare un remède contre les coups de soleils en mélangeant une feve de cacao émincée avec de l'eau. Le résultat est un liquide pâteux et translucide qu'il nous invite à étaler sur notre peau. C'est rafraichissant et ça apaise les coups de soleil !

Le soir, dîner au Chachacha, un resto tenu par un couple de quebecois, très sympa, délicieux mais assez cher. Puis un ptit Cahuita Ron au Coco bar. Le rhum fait 50° et a été macéré dans de la noix de coco. Ca ressemble un peu à du malibu, en bien meilleur !

 
   
  [01-08-2004] 13eme Jour CAHUITA  
     
 

Reveil à 6h00, ptit dej pour prendre des forces puisque nous allons visiter le parc national. Nous nous engageons sur le sentier du parc à 7h00. Ce sentier longe la playa blanca sur 2-3 km puis contourne un pic rocheux au niveau du riff coralien, longe une autre plage, plus déserte et rejoint enfin la route Cahuita-Puerto Viejo.

Le parc est rempli de lézards bruns qui s'échappent à chaque pas. Nous entendons au loin les singes hurleurs, cele ressemble à des aboiements de chien. Nous suivons pour la première fois le vol d'un papillon bleu métallique, magnifique rencontre.

On ressort du parc vers 13h00...belle balade. Attention quand même, c'est long, surtout la fin qui paraît interminable.

Nous rentrons en bus à Cahuita et allons manger dans un resto face à l'entrée du parc. Un paresseux a élu domicile sur un arbre devant le resto.

En rentrant à la cabina, nous croisons encore notre ami Garvin qui nous dit s'être blessé une dent en travaillant ce matin. On lui donne quelques colones pour qu'il se soigne...il prend la direction du bar :)))

En rentrant, on fait le point sur les démarches qu'il nous restent à faire et on s'aperçoit que l'on part un jour plus tôt que ce qu'on avait prévu...On décide d'en profiter et on repart se baigner sur la playa blanca. Quelques minutes après notre arrivée, on entend des bruits dans les arbres derrière nous, ce sont des singes hurleurs qui batifollent au bord de la plage. Le spectacle dure 30 min...génial !

On réserve un tour en snorkeling pour le lendemain chez Roberto, qui fait aussi restaurant et bar. Le soir, dpiner au Blue Spirit Restaurant, très classe, très bon (poissons du jour grillé) puis on va se coucher.

 
   
  [02-08-2004] 14eme Jour CAHUITA - PUERTO VIEJO  
     
 

Dernier jour sur la côte Caraïbes. Réveil à 6h00 comme d'habitude. On va ptit déjeuner dans le centre avant de partir pour notre tour de plongée sur les récifs du parc national. Un contre temps (coup de fil à l'ambassade) nous fait décaller le tour à 11h00. Malheureusement, la mer agitée de ces derniers jours ne permettent pas de voir très loin. Mais bon, on se croirait quand même dans un aquarium...de jolis poissons et quelques coraux en bon état. Le bateau nous dépose sur la playa blanca puis nous rejoingnons la cabina pour nous changer.

Départ en bus pour Puerto Viejo. 30 minutes plus tard, nous arrivons. C'est un village plus gros et beaucoup plus touristique que Cahuita. Nous avons eu raison de choisir ce dernier plutot que de se retrouver avec tous les américains en vacances dans le coin.

On part pour la pointe Nord de Puerto Viejo essayer de voir la Salsa Brava, une des vagues les plus prisées des surfers du pays. Impressionnant malgré la basse saison !
Puis on prend un pot dans un bar pour attendre le bus de retour.

Le soir, dîner chez Roberto (qui ressemble comme deux goutes d'eau à Danny Glover !), très bon et prix correct puis on se couche...dernier soir.

 

 
   
  [03-08-2004] 15eme Jour CAHUITA - SAN JOSE  
     
 

Levés à 6h30 pour ne pas rater notre bus pour San Jose. Sur le trajet, on s'arrête sous une pluie battante pour téléphoner à l'ambassade. Ils nous disent que ce n'est pas nécessaire de passer aujourd'hui et que demain suffira.

Arrivés à San Jose, nous prenons une chambre double au Costa Rica Backpackers puis nous allons finir d'acheter des souvenirs avec le peu d'argent qu'il nous reste.

Le soir, dîner au Cafe Ko, un endroit à la mode pas très loin de l'auberge. A conseiller, les serveurs sont très sympas et la nourriture originale (mexicaine).

Glandouille à l'auberge, Internet puis dodo

 
   
  [04-08-2004] 16eme Jour SAN JOSE  
     
 

Départ pour l'ambassade vers 8h30...On en ressort à 11h00, tout ça pour un passport :(((

On rencontre un couple comme nous qui s'est fait voler ses papiers, ses passeports, ses billets d'avion...la veille du départ...Visiblement, on s'en sort :) nous les avons retrouvés dans le même avion que nous au retour.

16h30, départ pour l'aéroport en taxi, réservé à la réception du Costa Rica Backpackers. Arrivés à l'aéroport, surprise, les 17$/pers. de taxes de sortie de territoire indiqués dans le guide se sont transformés en 27$/pers.
C'est juste, il nous reste 40$ pour rentrer à Rouen...heureusement, nous sommes hébergés à paris par la famille...ils nous prêterons de l'argent pour prendre le train...

THE END

 

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